Why a Canadian Musicologist Would Catalogue One Thousand Mexican Music Manuscripts
DOI :
https://doi.org/10.25071/1708-6701.40375Résumé
It has been fifteen years since I started visiting religious and secular music archives across Mexico. From the beginning, one issue quickly became clear: unless cataloguing was done, the manuscripts might disappear from our memories, along with our understanding of four centuries of music practice. My work focussed specifically on the nineteenth century, an era of music practice that was almost unknown to us. As my research began, I had to request permission to enter archives, apply for financial support, then travel to organize and digitize manuscripts and to produce the catalogues. During part of this process, and to give my work a wider exposure, I contacted RISM. At that moment, their database had only 48 entries representing Mexico. Even now, with more than a thousand titles, there remains still so much music to document.
This article highlights my fifteen years of work, and in particular, the last two catalogues that I have produced: “José Antonio Gómez y Olguín (1805-1876) y su Catálogo musical: Un acercamiento a la práctica musical del México decimonónico [English introduction included],” FONCA (México, 2016); and “Catálogo del Acervo Musical del Colegio de Vizcaínas (AMCV): La memoria sonora de los colegios femeninos en México entre los siglos XVI-XIX [Introducción en español y en inglés],” FONCA (México, 2019). These catalogues follow my personal ideas for improving accessibility and our understanding of our musical past. They are both online and in pdf format, and in addition to providing the same information found in RISM´s database, they include an image for each work to provide identity and depth.
While access to and study of musical archives is still limited in Mexico, we are starting to have some first-hand knowledge of this vast and rich music tradition.
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Cela fait quinze ans que j'ai commencé à visiter les archives de musique religieuse et profane à travers le Mexique. Dès le début, un problème est rapidement devenu clair : à moins que le catalogage ne soit fait, les manuscrits pourraient disparaître de nos mémoires, avec notre compréhension de quatre siècles de pratique musicale. Mon travail s'est concentré spécifiquement sur le XIXe siècle, un domaine où la pratique musicale nous était presque inconnue. Au début de mes recherches, j'ai dû demander l'autorisation d'entrer dans les archives, demander un soutien financier, puis me déplacer pour organiser et numériser les manuscrits et produire les catalogues. Pendant une partie de ce processus, et pour donner une plus grande visibilité à mon travail, j'ai contacté RISM. À ce moment-là, leur base de données ne contenait que 48 entrées représentant le Mexique. Même maintenant, avec plus d'un millier de titres, il reste encore tant de musique à documenter.
Cet article met en lumière mes quinze ans de travail et en particulier les deux derniers catalogues que j'ai produits: «José Antonio Gómez y Olguín (1805-1876) y su Catálogo musical: Un acercamiento a la práctica musical del México decimonónico [introduction en anglais inclus] », FONCA (México, 2016); et «Catálogo del Acervo Musical del Colegio de Vizcaínas (AMCV): La memoria sonora de los colegios femeninos en México entre los siglos XVI-XIX [Introducción en español y en inglés]», FONCA (México, 2019). Ces catalogues suivent mes idées personnelles pour améliorer l'accessibilité et notre compréhension de notre passé musical. Ils sont à la fois en ligne et au format pdf, et en plus de fournir les mêmes informations que celles trouvées dans la base de données RISM, ils incluent une image pour chaque œuvre, pour fournir une identité et une profondeur.
Bien que l'accès aux archives musicales et leur étude soient encore limités au Mexique, nous commençons à avoir une connaissance de première main de cette vaste et riche tradition musicale.
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